Feeds:
Articles
Commentaires

Archive for the ‘Le morceau du vendredi’ Category

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

posted with vodpod

Fredo Viola a signé un des plus bels albums de 2009. Mariage des voix, pure émotion, superbes mélodies. Un artiste à suivre sans aucun doute.

Read Full Post »

Oui, oui, je vous vois déjà faire la moue , « quand c’est pas  du reggae, c’est du Gainsbourg », ce à quoi je répondrais dans l’ordre :

  1. Et alors ?
  2. C’est MON blog après tout
  3. Celle-là, vous ne l’avez jamais entendue ou alors vous ne vous en souvenez pas et c’est normal

C’est normal car il ne l’a interprétée qu’une seule fois à la télé et ne l’a jamais enregistrée.  Comme il le confesse plus loin, il chantait ce morceau quand il était pianiste de bar « pour tomber les gonzesses, comme des mouches et pas des mouches à merde ». On reconnaît bien là Gainsbourg où l’obscénité suit de très peu la pure émotion, l’écorché vif qui se révèle ici comme un interprète bouleversant.

Read Full Post »

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

more about « Horace Andy vs Massive Attack« , posted with vodpod
Comme beaucoup, j’ai découvert Horace Andy en découvrant Massive Attack. Le groupe fondateur du trip-hop avait accueilli ce vétéran à la voix haut perchée qui illuminait les albums ‘Blue Lines’, ‘Protection’ et ‘Mezzanine’.
Puis plus tard, en redécouvrant le reggae de mon adolescence et en l’explorant plus avant, je suis retombé sur Horace Andy, et j’ai découvert que quelques titres de Massive Attack n’étaient que des reprises de morceaux beaucoup plus anciens qu’avait déjà interprété Mr Andy. Attention, ça ne retire rien aux versions de Massive Attack. D’une part, c’est une habitude dans le reggae que de proposer différentes versions d’un même morceau. D’autre part, ces nouvelles versions sont parfois très différentes des originaux, comme ce ‘Man Next Door’ très réussi et qui intègre un sample du génial ‘10.15 Saturday Night’ de Cure. L’original de ‘Man Next Door’, intitulé ‘Quiet Place’, plus musclé est beaucoup plus venimeux et dangereux.
Quant à la version de ‘Spying Glass’, même si celle de Massive est très bonne, l’original issu de l’indispensable album ‘Dancehall Style’ paru chez l’excellent label Wackies atteint des sommets
Horace Andy - Dancehall Style

Horace Andy - Dancehall Style

Read Full Post »

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

Y’a des disques comme ça, dont on sait qu’on va les aimer, « bien avant » qu’on ne les écoute, qu’on garde au chaud pour la bonne bouche, dont on se dit « non, pas tout de suite, attendons le bon moment pour nous en délecter ». « Trash Yéyé » de Benjamin Biolay est de ceux-là. Longtemps resté sur la « pile de disques à écouter » haute de plusieurs kilomètres, je l’ai écouté en juillet, et comme prévu, je l’ai trouvé vraiment très fort. Abordant des thèmes et des humeurs gainsbouriens (paranoia de l’amant éconduit, adultère, sm…) , le classieux dandy aborde la chanson française avec ironie (« Bien avant », « Cactus Concerto »), tutoie le drame dans l’électro(l’excellent « Laisse aboyer les chiens ») tout en ayant une identité musicale et textuelle très forte et très personnelle. Du coup, ce n’est pas un morceau que je vous propose, mais carrément l’album  entier

Read Full Post »

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

Morceau culte ! Au milieu des années 80, des rythmes digitaux débarquent dans le reggae. Le premier de tous « Under mi sleng Teng » de Barrington Levy casse la baraque et révolutionne le genre qui se cherche un avenir après la mort du Dieu Marley. Le reggae roots laisse la place au dancehall. Tenor Saw signe sur le label Techniques de Winston Riley un des plus grands tubes de cette période avec le dangereux « Ring The Alarm », illustrant les fameux Sound Clashes pendant lesquels des Sound Systems s’affrontent en joutes musicales.  Sa voix puissante et chaude aux intonations ragga et rap (qui a influencé et modelé l’autre ? !) claquent sur le Stalag riddim (rythme en argot jamaïcain, dont plusieurs interprètes peuvent utiliser pour en donner diverses interprétations et donc différents morceaux), composé par Ansel Colins en 1973, revu façon digital et extrêmement dépouillé pour l’occasion.

Read Full Post »

James Brown - Black Caesar

James Brown - Black Caesar

Ce morceau, issu de la bande orginale du film « Black Caesar » ,remake version blaxploitation 1973 du « Litte Caesar » de 1931 avec l’immense Edward G. Robinson, n’est certes pas le plus connu de James Brown. Toutefois, ce blues urbain violent illustre à merveille la solitude et le désespoir qu’on peut ressentir dans la jungle du New York des années 70. Avec ces cuivres rutilants en contrepoint de la voix surpuissante de Brown, ce titre constitue une véritable symphonie de poche.

« And now, ladies and gentlemen : the Godfather of Soul ! the hardest working man in show business ! Mister Dynamite ! Jaaaaaaaaaaaaames Brown!!! »

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

more about « James Brown – Down and out in New-Yor…« , posted with vodpod

Read Full Post »

Sixto Rodriguez - Cold Fact

Sixto Rodriguez - Cold Fact

C’est devenu une tradition, tous les ans on redécouvre un chef d’œuvre qui était passé inaperçu il y 30 ou 35 ans. Ainsi, on a pu enfin voir les Zombies ou Love accéder au rang qui leur était dû. Cette fois-ci, c’est Sixto Rodriguez qu’on redécouvre avec son album « Cold Fact », paru dans l’indifférence quasi-générale en 1970. La voix chaude et superbement soul de Rodriguez, porte des textes engagés ou grinçants, comme ce « Sugar Man » au psychédélisme cabossé, enrobé de cuivres et de cordes, élu par le magazine britannique Mojo comme une des plus grandes drug songs de l’histoire (pour le refrain « Silver magic ships you carry / Jumpers, coke, sweet Mary Jane« ). La musique oscille entre folk, psychédélisme et rock seventies. Un chef d’oeuvre,  on vous dit.

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

more about « Sixto Rodriguez – Sugar Man« , posted with vodpod

Read Full Post »

Ouais, je sais, Gainsbourg, en 1985 au Casino de Paris, entouré de Billy Rush et de sa bande de requins ricains, le répertoire passé à la moulinette rock, ok, ok…Mais quand même, on peut trouver quelques perles, dont ce « Dépression au dessus du jardin », composé pour Catherine Deneuve. Tout y est, la mélodie imparable, la perfection de l’harmonie (ce retournement incroyable du mnieur au majeur, là, il ya quelque chose qui m’échappe…), et le texte d’une évidence rare, conclu par l’enjambement (une de ces techniques littéraires préférées) :

Que l’amour revien-
Dra l’été prochain

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

more about « Serge Gainsbourg – Dépression au dess…« , posted with vodpod

Read Full Post »

Katerine - Les créatures

Katerine - Les créatures

L’ineffable  Philippe  Katerine vous emmène depuis Paris vers la Côte d’Opale.  Imaginez la « plage industrielle » de Boulogne-sur-mer en novembre sous la pluie…Katerine y invoque le fantôme de « Muriel », le chef d’œuvre d’Alain Resnais, avec Delphine Seyrig tourné à Boulogne en 1963.

Je précise quand même que la Côte d’Opale peut être très jolie aussi et que la plage de Boulogne est beaucoup moins « industrielle » depuis le démantèlement des aciéries de la SFPO. Si vous avez l’occasion de passer dans le coin, je vous conseille la route Boulogne-Calais par la côte

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

posted with vodpod

En bonus la bande-annonce de Muriel :

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

more about « Muriel – Trailer« , posted with vodpod

Read Full Post »

Al Green - The Belle Album

Al Green - The Belle Album

Ce morceau constitue une charnière dans l’œuvre d’Al Green. Jusque là, avec l’aide de l’immense producteur Willie Mitchell, il avait enchainé au début des années 70 perles et tubes pour le compte de Hi Records ! (Let’s stay together, Tired of being alone, I can’t get next to you…).  En 1974, ébouillanté par une fan éconduite qui se donnera ensuite la mort, Al Green, voyant là un avertissmeent divn se tourne peu à peu vers le christianisme. Sa soul flamboyante va alors devenir plus grave, montrant le cheminement d’un homme entre le charnel et le divin. Le disque « The Belle Album », produit par Green seul sans Mitchell sera le dernier album soul. Ce morceau et son vers « It’s you that I want, but it’s Him that I need » évoque parfaitement l’état d’esprit de Green à l’époque. Après cela, Al Green se fera ordonner pasteur et enregistrera des diques de gospel

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

Read Full Post »

Older Posts »