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Comme beaucoup, j’ai découvert Horace Andy en découvrant Massive Attack. Le groupe fondateur du trip-hop avait accueilli ce vétéran à la voix haut perchée qui illuminait les albums ‘Blue Lines’, ‘Protection’ et ‘Mezzanine’.
Puis plus tard, en redécouvrant le reggae de mon adolescence et en l’explorant plus avant, je suis retombé sur Horace Andy, et j’ai découvert que quelques titres de Massive Attack n’étaient que des reprises de morceaux beaucoup plus anciens qu’avait déjà interprété Mr Andy. Attention, ça ne retire rien aux versions de Massive Attack. D’une part, c’est une habitude dans le reggae que de proposer différentes versions d’un même morceau. D’autre part, ces nouvelles versions sont parfois très différentes des originaux, comme ce ‘Man Next Door’ très réussi et qui intègre un sample du génial ‘10.15 Saturday Night’ de Cure. L’original de ‘Man Next Door’, intitulé ‘Quiet Place’, plus musclé est beaucoup plus venimeux et dangereux.
Quant à la version de ‘Spying Glass’, même si celle de Massive est très bonne, l’original issu de l’indispensable album ‘Dancehall Style’ paru chez l’excellent label Wackies atteint des sommets
Horace Andy - Dancehall Style

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Morceau culte ! Au milieu des années 80, des rythmes digitaux débarquent dans le reggae. Le premier de tous « Under mi sleng Teng » de Barrington Levy casse la baraque et révolutionne le genre qui se cherche un avenir après la mort du Dieu Marley. Le reggae roots laisse la place au dancehall. Tenor Saw signe sur le label Techniques de Winston Riley un des plus grands tubes de cette période avec le dangereux « Ring The Alarm », illustrant les fameux Sound Clashes pendant lesquels des Sound Systems s’affrontent en joutes musicales.  Sa voix puissante et chaude aux intonations ragga et rap (qui a influencé et modelé l’autre ? !) claquent sur le Stalag riddim (rythme en argot jamaïcain, dont plusieurs interprètes peuvent utiliser pour en donner diverses interprétations et donc différents morceaux), composé par Ansel Colins en 1973, revu façon digital et extrêmement dépouillé pour l’occasion.

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Et si c’était celui-là, le plus album de reggae de tous les temps ? Et si « Fisherman » était la plus belle chanson du plus album de reggae de tous les temps ?

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Trio vocal époustouflant composé de Cedric Myton, Roydel Johnson et Watty Burnet, les Congos sont  repérés par le génial Lee ‘Scratch’ Perry en 1976. Celui-ci va les faire se préparer pensant une année entière avant d’enregistrer. Résultat de ce travail, les voix de Roydel Johnson (ténor) et de Watty Burnet (baryton) forment des harmonies parfaites survolées par  la voix haut perchée de Cédric Myton.

Baigné de mysticisme, superbement produit par Scratch, qui, sous l’influence des Congos,  s’intéressera au rastafarisme et se laissera même pousser des dreadlocks pour la seule fois de sa vie – ces derniers le pousseront à mettre la pédale douce sur le rhum et à lui préférer la ganja qui ne tardera pas à envahir le jardin du Black Ark Studio– l’album « Heart of the Congos » sort en 1977.

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