Le bilan
D’abord le volume de question est assez faible. En moyenne, un à deux messages par jour avec tout de même un pic d’utilisation lors des formations à la méthodologie documentaire du début d’année universitaire. Un questionnaire étant à remplir à la suite de ces séances, de nombreux étudiants ont eu recours au chat pour qu’on les aide à remplir ce questionnaire, ce qui constitue une façon intéressante de créer du lien. Concernant la volumétrie, je ne suis pas surpris de la faible ampleur du service, je pense que ça correspond à usage normal. Après tout, vous n’avez pas un appel téléphonique toutes les 10 minutes d’un étudiant avec une question ou un problème à soumettre. Par contre je pense qu’on peut travailler pour mieux faire connaître le service, notamment lors des séances de formation des usagers.
Deuxième constat : les questions portent le plus souvent sur la marche à suivre pour renouveler un prêt, et surtout sur la façon de s’identifier sur le portail. La aussi, rien d’étonnant : pouvoir renouveler un prêt est le service le plus utilisé, et l’authentification nécessite que les étudiants aient activé leur accès aux ressources numériques de l’université (conséquence : la plupart ne savent pas quels identifiants utiliser). On peut donc considérer ce service comme un moyen de palier aux manques du portail et donc de pouvoir rectifier le tir. D’ailleurs, suite à la mise en ligne d’un petit tuto sur l’authentification, le nombre de message a chuté.
A partir de cette expérience, on va pouvoir maintenant passer à la vitesse supérieure, c’est à dire élargir l’amplitude horaire pour égaler l’amplitude horaire d’ouverture des bâtiments.
Projections : les moyens humains
Le service s’apparente beaucoup à de l’accueil téléphonique. Vous répondez au téléphone quand il sonne et toute affaire cessante. C’est la même chose pour le chat, vous laissez votre client de messagerie ouvert, et vous vous en occupez quand il y a un message. En gros, ça n’est pas accaparant, on peut bosser à côté. Par contre, le service me paraît incompatible avec une plage de service public. On peut donc envisager qu’une personne puisse prendre en charge un quinzaine d’heures par semaine sans trop de problème, et que donc on peut faire tourner le service avec 4 ou 5 personnes, tout dépendra de la complémentarité de leur emploi du temps.
Projections : les moyens logistiques
Gérer un planning avec des personnes éloignées de 80 kms comme chez nous nécessite une application d’agenda partagé. Je suppose que Google Agenda ferra parfaitement l’affaire
Il me paraît indispensable d’avoir un stock de phrases tout faites et déjà rédigées dans lesquelles on pourrait piocher. Ça permettrait d’être très réactif. Ça peut passer par la construction d’un wiki. A creuser
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